mardi 1 novembre 2011

Les robots de compagnie pour personnes âgées

Le robot a réussi à être inséré dans une relation affective, et c’est dans cet espace que se développent les robots de compagnie.

Notons que l’approche affective par rapport aux robots est un phénomène culturel propre à l’Asie et tout particulièrement au Japon, dont les mangas sont peuplés de robots attendrissants depuis des décennies. La religion est également à l’origine de ce phénomène culturel, alors que le bouddhisme et le shintoïsme, autorisent d’accorder une âme à des objets sans vie.

Non seulement leur utilisation est bénéfique pour le psychisme de la personne âgée, l’aidant à lutter contre le sentiment de solitude et d’isolement. Mais en plus leur popularité s’étend à toutes les classes d’âge.

Tous n’ont pas nécessairement la forme d’un animal, certains ne rappellent rien de vivant, mais ils sont déjà très nombreux. Par exemple ApriAttenda et ApriAlpha de Toshiba, l’un accompli des tâches ménagères, le second fait office de nurse. Capables de reconnaître une personne et de la suivre en restant en retrait. Ils peuvent lire le courrier à voix haute et retrouver une personne dans la foule, de reconnaître les voix, recevoir les ordres, surveiller le domicile…

EMIEW de Hitachi est un robot réceptionniste. Pour ses concepteurs les robots bipèdes sont trop lents actuellement pour pouvoir se rendre utile. Ils en ont donc conçu un qui est monté sur roue lui permettant une vitesse de 6km/h.


Ifbot de Busines Design Laboratory, peut soutenir une conversation grâce à une base de donnée de plusieurs milliers de dialogues, il tient compte des émotions dans la voix de son interlocuteur et peut se souvenir des visages. La capacité à dialoguer reste toujours très limité, on peut même difficilement appeler cela du dialogue. Il s’agit de discussions enregistrés, le robot ne fait que donner la réplique, une phrase entendu correspond à une des phrases enregistrées, le robot répond en répétant la phrase suivante du dialogue.


Mamoru de l’IFF research institute, est destiné aux personnes âgées ou souffrants de troubles cognitifs. Grâce à sa caméra à grand angle, il peut rappeler où se trouvent divers objet (clef, télécommande, tasse, livre, etc) et même rappeler à une personne de prendre ses médicaments.


Twendy-one de Tokyo’s elite waseda university, mesure 1,5m et pèse 111 Kg. Il peut se saisir des objets et les apporter. Il peut par exemple ouvrir un frigo pour prendre de la sauce tomate. Il peut aussi aider les personnes à se lever et à sortir du lit. Il dispose aussi de la faculté de parler. Equipé de multiples capteurs, il peut absorber les chocs en cas de contact avec une personne.


Wakamaru de Mitsubishi, peut également parler, il a un téléphone portable intégré et est branché sur internet via le Wi-fi. Il peut donc appeler les secours si la personne avec qui il est fait un malaise ou une chute.
Il dispose d’une reconnaissance vocale et faciale de ses propriétaires, et peu prendre l’initiative de parler en fonction de ses observations.

Pour finir, Asimo de HONDA, dont le nom est un clin d’oeil au père de la robotique Isaac Asimov.
Asimo est un des robots les plus médiatiques, c’est une véritable vitrine technologique pour la firme japonaise il est par ailleurs considéré comme l’un des robots les plus avancés technologiquement, même si son utilisation nécessite encore le déplacement de plusieurs ingénieurs.
Asimo se destine à différentes tâches allant de l’accueil en entreprise, au coach sportif (comme le robot Taizo le propose déjà) et d’assistance pour séniors jusqu’au maintien à domicile des personnes âgées.


Ces robots de compagnie servent aussi bien à aider qu’à divertir, si bien que la frontière servant à délimiter la robotique d’assistance et celle de confort est extrêmement poreuse. Toutes deux vont souvent de paire et l’on conçoit difficilement une technologie d’aide n’apportant pas un certain confort ou un robot de divertissement n’apportant aucune aide. Cependant il faut reconnaître que ces robots sont encore très lents dans leurs mouvements. De plus leur semblant de conversation nous fait davantage penser à une tentative pour singer l’humain qu’à l’apparition de nouveaux interlocuteurs.

Source : www.gerontechnologie.net

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