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mardi 1 novembre 2011
Un robot capable d’apprendre
Le robot Icub est le fruit de 5 années de recherches entre plusieurs universités européennes. Il est actuelement en phase d’apprentissage au laboratoire de l’INSERM de Lyon. En apprentissage car il s’agit là d’un robot auquel des facultés cognitives ont été apportées.
Son intelligence évoluerait du niveau de celle d’un bébé de 18 mois à celle d’un enfant de 3 ans. Capable dans un premier temps d’éxecuter les ordres qu’on lui donne (par exemple pour monter une simple table), il observe et analyse les différentes étapes, les mouvements réalisés, les ordres donnés. Dans un second temps il en vient à anticiper sur les ordres pour finalement prendre les initiatives.
Cet apprentissage est un choix, les chercheurs ont préféré donner au robot une capacité d’apprentissage plutôt que de lui donner un très large éventail d’actions pré-établies. De cette façon le robot se trouve moins limité. Cette faculté a été développée avec des psychologues pour jeunes enfants en copiant leur mode d’apprentissage. Nos robots sont donc maintenant capables d’apprendre, et il faut penser qu’à partir du moment où ils peuvent apprendre quelque chose, ils deviennent aussi capables d’enseigner ce qu’ils ont appris. On pourrait alors imaginer un robot enseignant à ses congénères.
“Le robot exerce des actions automatiquement, sans réfléchir et sans se poser de questions, affirme Peter Ford Dominey. Le but est de le rendre conscient de la finalité de ses actions“.
Un robot ayant conscience des buts à atteindre serait incontestablement beaucoup plus efficace que ceux qui s’éxecutent sans avoir conscience de la fin de leur action. Savoir qu’un but est à atteindre permetrait une plus grande autonomie. Cependant, nous pouvons nous demander comment une telle chose est possible et si le but d’un robot serait du même genre que le but d’un humain. Par exemple avoir conscience que le but de nos actions est d’aider une personne âgée à porter ses courses, nécessite que l’on ait compris le concept d’aide et que l’on ne fasse pas des actions pré-programmées comme saisir le sac, avancer jusqu’à l’endroit prévu, poser le sac etc. Il est raisonnable de penser que la fin du robot se limitera simplement à aller poser le sac à l’endroit prévu ou désigné.
Source : www.gerontechnologie.net
La robotique pour palier aux déficiences physiques et motrices
Que ce soit par accident ou simplement par l’effet de l’âge, de nombreuses personnes sont victimes d’une perte de motricité ou de l’usage d’un membre.
Plusieurs technologies sont développées, du robot rééducateur à la prothèse robotique pour les bras, d’une « orthèse fonctionnelle » à un fauteuil roulant dirigé par la pensée pour les jambes.
Armin est un robot développé par l’école polytechnique de Zurich, il permet aux patients devenus hémiplégiques à la suite d’une attaque cérébrale de faire une rééducation approfondie du bras du malade. “Il aide le patient à reproduire exactement le même mouvement, ainsi le cerveau l’enregistre plus facilement et le réapprentissage est plus aisé“, explique Anja Kollam, ergothérapeute.
Pour les cas plus grave de perte physique d’un membre, une prothèse de bras controlée et alimentée par la pensée a été conçu par Otto Bock healthcare Product GmbH en collaboration avec l’AKH (hôpital central de Vienne) et l’université de médecine de Vienne.
Cette prothèse est dite « intelligente » car ses mouvements sont controlés par les nerfs en charge de déplacer le bras. Cela nécessite une délicate opération chirurgicale pour raccorder les nerfs aux capteurs. Une fois en place ce nouveau bras permet 7 degrés de liberté et une commande intuitive de la prothèse.
Une nouvelle méthode s’appuyant sur la robotique permettrait de faire remarcher les paraplégiques. Elle est développée par l’EPFL (Ecole polytechnique Federale de Lausanne). Le système procède en trois étapes, la première consiste à remuscler les jambes au moyen d’électrodes et à réapprendre les schéma moteurs de la marche en position assise. Pour cela le robot guide le geste de manière ultra-précise et réajuste en permanence les stimulations des électrodes sur les muscles. Utiliser les muscles comme élément moteur est un principe phare de cette méthode dont le but « n’est surtout pas de créer un robocop ». La seconde étape consiste à réapprendre la marche debout au moyen d’un déambulateur robotique travaillant encore avec des électrodes. Enfin, un dispositif très léger est fixé sur les jambes et au bas du dos. Il se dissimule sous un pantalon et permet à la personne de remarcher. Ce serait le cas pour 80% des personnes en fauteuil dont la moelle épinière n’est touchée que partiellement. Ici encore c’est la précision du mouvement permise par le robot lors de la rééducation qui permet ce succès.
Pour les personnes dont la perte de mobilité ne se limite pas aux jambes et qui de ce fait ne peuvent utiliser un joystick pour manoeuvrer un fauteuil, une équipe de recherche espagnole a mis au point un fauteuil dirigeable par la pensée. La méthode est non-invasive puisqu’il s’agit de porter un bonnet contenant seize électrodes qui vont via un électro-ancéphalogramme détecter les fluctuations électriques du cerveau. Lorsque le regard se fixe sur un point précis, elles analysent ses fluctuations et dirigent le fauteuil vers ce point. Il est dit intelligent car contrairement à d’autres prototypes, la personne n’a pas à se concentrer continuellement, et il peut de lui même éviter les obstacles sur son passage.
Plus proche des problématiques directement liées à l’âge, le projet Monimad consiste à développer un déambulateur motorisé et intelligent. “Selon les médecins, de nombreuses personnes âgées, hospitalisées ou non en centre de soin et actuellement immobilisées, pourraient se déplacer de manière autonome si on leur offrait des déambulateurs (ou cadres de marche) plus adaptés à leurs pathologies” , observe Viviane Pasqui, du Laboratoire de Robotique de Paris (Université Paris 6 – CNRS), à Fontenay-aux-Roses.
En effet mis à part les difficultés d’utilisation des déambulateurs traditionnels, aucun d’entre eux ne permet de passer de la station assise à la station debout sans l’aide d’une aide soignante. Monimad est un engin à trois roues conçu pour offrir une autonomie de déplacements des personnes âgées en institut. Il sera capable de baisser ses poignées, afin que le patient assis puisse s’y appuyer de tout son poids, ensuite, l’engin articulé se relèvera, entraînant avec lui le patient ainsi remis debout et prêt à marcher. “A terme, Monimad permettra aussi à son utilisateur d’avancer comme si une personne, attentive à sa progression et à ses difficultés, lui tenait les mains“, commente la chercheuse.
Bardé de capteurs, le déambulateur intelligent tiendra en effet compte de l’attitude de son utilisateur : Si celui-ci pousse les poignées vers l’avant, Monimad avancera, si au contraire les poignées sont tirées vers l’arrière, l’engin freinera automatiquement.
Source : www.gerontechnologie.net
Plusieurs technologies sont développées, du robot rééducateur à la prothèse robotique pour les bras, d’une « orthèse fonctionnelle » à un fauteuil roulant dirigé par la pensée pour les jambes.
Armin est un robot développé par l’école polytechnique de Zurich, il permet aux patients devenus hémiplégiques à la suite d’une attaque cérébrale de faire une rééducation approfondie du bras du malade. “Il aide le patient à reproduire exactement le même mouvement, ainsi le cerveau l’enregistre plus facilement et le réapprentissage est plus aisé“, explique Anja Kollam, ergothérapeute.
Pour les cas plus grave de perte physique d’un membre, une prothèse de bras controlée et alimentée par la pensée a été conçu par Otto Bock healthcare Product GmbH en collaboration avec l’AKH (hôpital central de Vienne) et l’université de médecine de Vienne.
Cette prothèse est dite « intelligente » car ses mouvements sont controlés par les nerfs en charge de déplacer le bras. Cela nécessite une délicate opération chirurgicale pour raccorder les nerfs aux capteurs. Une fois en place ce nouveau bras permet 7 degrés de liberté et une commande intuitive de la prothèse.
Une nouvelle méthode s’appuyant sur la robotique permettrait de faire remarcher les paraplégiques. Elle est développée par l’EPFL (Ecole polytechnique Federale de Lausanne). Le système procède en trois étapes, la première consiste à remuscler les jambes au moyen d’électrodes et à réapprendre les schéma moteurs de la marche en position assise. Pour cela le robot guide le geste de manière ultra-précise et réajuste en permanence les stimulations des électrodes sur les muscles. Utiliser les muscles comme élément moteur est un principe phare de cette méthode dont le but « n’est surtout pas de créer un robocop ». La seconde étape consiste à réapprendre la marche debout au moyen d’un déambulateur robotique travaillant encore avec des électrodes. Enfin, un dispositif très léger est fixé sur les jambes et au bas du dos. Il se dissimule sous un pantalon et permet à la personne de remarcher. Ce serait le cas pour 80% des personnes en fauteuil dont la moelle épinière n’est touchée que partiellement. Ici encore c’est la précision du mouvement permise par le robot lors de la rééducation qui permet ce succès.
Pour les personnes dont la perte de mobilité ne se limite pas aux jambes et qui de ce fait ne peuvent utiliser un joystick pour manoeuvrer un fauteuil, une équipe de recherche espagnole a mis au point un fauteuil dirigeable par la pensée. La méthode est non-invasive puisqu’il s’agit de porter un bonnet contenant seize électrodes qui vont via un électro-ancéphalogramme détecter les fluctuations électriques du cerveau. Lorsque le regard se fixe sur un point précis, elles analysent ses fluctuations et dirigent le fauteuil vers ce point. Il est dit intelligent car contrairement à d’autres prototypes, la personne n’a pas à se concentrer continuellement, et il peut de lui même éviter les obstacles sur son passage.
Plus proche des problématiques directement liées à l’âge, le projet Monimad consiste à développer un déambulateur motorisé et intelligent. “Selon les médecins, de nombreuses personnes âgées, hospitalisées ou non en centre de soin et actuellement immobilisées, pourraient se déplacer de manière autonome si on leur offrait des déambulateurs (ou cadres de marche) plus adaptés à leurs pathologies” , observe Viviane Pasqui, du Laboratoire de Robotique de Paris (Université Paris 6 – CNRS), à Fontenay-aux-Roses.
En effet mis à part les difficultés d’utilisation des déambulateurs traditionnels, aucun d’entre eux ne permet de passer de la station assise à la station debout sans l’aide d’une aide soignante. Monimad est un engin à trois roues conçu pour offrir une autonomie de déplacements des personnes âgées en institut. Il sera capable de baisser ses poignées, afin que le patient assis puisse s’y appuyer de tout son poids, ensuite, l’engin articulé se relèvera, entraînant avec lui le patient ainsi remis debout et prêt à marcher. “A terme, Monimad permettra aussi à son utilisateur d’avancer comme si une personne, attentive à sa progression et à ses difficultés, lui tenait les mains“, commente la chercheuse.
Bardé de capteurs, le déambulateur intelligent tiendra en effet compte de l’attitude de son utilisateur : Si celui-ci pousse les poignées vers l’avant, Monimad avancera, si au contraire les poignées sont tirées vers l’arrière, l’engin freinera automatiquement.
Source : www.gerontechnologie.net
CompanionAble, un projet robotique européen dédié au grand âge
Les différents pays et industriels européens ont mis en commun leurs compétences dans un projet complexe : CompanionAble.
Il ne s’agit pas uniquement d’un robot, mais d’un concept complet de smart home auquel le robot sera relié pour permettre le maintien à domicile des personnes âgées.
Cette technologie peut être définie comme un ensemble d’instruments dont la maison se voit équipée, on peut par exemple penser à des détecteurs de fumée, de gaz, de chutes, un téléphone adapté etc. Le public visé est exclusivement les personnes âgées souffrantes de troubles cognitifs (MCI pour Mild Cognitive Impairment). Ce qui implique un projet ayant une visée principalement thérapeutique et devant être pensé avec un grand nombre de médecins dans chaque pays.
Une des particularités du projet est d’utiliser pour ces malades la stimulation cognitive sur un support informatique. La personne va pouvoir chez elle entraîner ses capacités intellectuelles et sa mémoire pour en arrêter ou au moins en réduire la perte.
Ce travail qui se faisait auprés des psychologues et ergothérapeutes, pourra grâce à des logiciels se faire au domicile de la personne. Les avantages de ce procédé est que la personne pourra s’exercer plus régulièrement ce qui rendra la thérapie plus efficace. Pour les personnes n’habitant pas à proximité d’un hôpital ou d’un accueil de jour, il n’y aura pas de déplacement à faire, les soins seront donc facilités. Le robot sera également équipé pour permettre la télémédecine, le patient pourra joindre une équipe de soignants par un système de visio-conférence connecté à internet. Cette initiative pourra être prise par le robot dans des situations d’urgence.
La communication est ainsi un des points forts du projet puisque ce n’est pas que le personnel de soin qu’il sera possible de contacter, mais aussi l’ensemble des proches. Cette fonction est prévu pour rendre plus accessible aux personnes MCI l’utilisation des moyens de communications tels que le téléphone, internet etc.
Ainsi, en facilitant le contact, le robot offrira une chance supplémentaire de renforcer les liens intergénérationnels et de lutter contre l’isolement.
Le robot est prévu pour aider la personne et lui restituer une certaine autonomie lui permettant de faire à l’aide du robot certaines choses qu’elle ne peut plus faire seule. Les soignants espèrent favoriser ainsi l’estime de soi du malade et limiter les dépressions. Il remplira également la fonction d’aide mémoire et tendra à développer l’intégration sociale de la personne.
Cette collaboration médicale intra-européenne pose néanmoins quelques difficultés. Par exemple la définition d’un patient MCI n’est pas la même en fonction de la nationalité du médecin. Le patient sera diagnostiqué comme souffrants de troubles cognitifs dans un pays alors que pour un autre, le malade aura dépassé ce stade. De plus des questions éthiques se posent autour de ce système concernant l’hyper surveillance du patient qui pourrait être possible.
Source : www.gerontechnologie.net
Les robots de compagnie pour personnes âgées
Le robot a réussi à être inséré dans une relation affective, et c’est dans cet espace que se développent les robots de compagnie.
Notons que l’approche affective par rapport aux robots est un phénomène culturel propre à l’Asie et tout particulièrement au Japon, dont les mangas sont peuplés de robots attendrissants depuis des décennies. La religion est également à l’origine de ce phénomène culturel, alors que le bouddhisme et le shintoïsme, autorisent d’accorder une âme à des objets sans vie.
Non seulement leur utilisation est bénéfique pour le psychisme de la personne âgée, l’aidant à lutter contre le sentiment de solitude et d’isolement. Mais en plus leur popularité s’étend à toutes les classes d’âge.
Tous n’ont pas nécessairement la forme d’un animal, certains ne rappellent rien de vivant, mais ils sont déjà très nombreux. Par exemple ApriAttenda et ApriAlpha de Toshiba, l’un accompli des tâches ménagères, le second fait office de nurse. Capables de reconnaître une personne et de la suivre en restant en retrait. Ils peuvent lire le courrier à voix haute et retrouver une personne dans la foule, de reconnaître les voix, recevoir les ordres, surveiller le domicile…
EMIEW de Hitachi est un robot réceptionniste. Pour ses concepteurs les robots bipèdes sont trop lents actuellement pour pouvoir se rendre utile. Ils en ont donc conçu un qui est monté sur roue lui permettant une vitesse de 6km/h.
Ifbot de Busines Design Laboratory, peut soutenir une conversation grâce à une base de donnée de plusieurs milliers de dialogues, il tient compte des émotions dans la voix de son interlocuteur et peut se souvenir des visages. La capacité à dialoguer reste toujours très limité, on peut même difficilement appeler cela du dialogue. Il s’agit de discussions enregistrés, le robot ne fait que donner la réplique, une phrase entendu correspond à une des phrases enregistrées, le robot répond en répétant la phrase suivante du dialogue.
Mamoru de l’IFF research institute, est destiné aux personnes âgées ou souffrants de troubles cognitifs. Grâce à sa caméra à grand angle, il peut rappeler où se trouvent divers objet (clef, télécommande, tasse, livre, etc) et même rappeler à une personne de prendre ses médicaments.
Twendy-one de Tokyo’s elite waseda university, mesure 1,5m et pèse 111 Kg. Il peut se saisir des objets et les apporter. Il peut par exemple ouvrir un frigo pour prendre de la sauce tomate. Il peut aussi aider les personnes à se lever et à sortir du lit. Il dispose aussi de la faculté de parler. Equipé de multiples capteurs, il peut absorber les chocs en cas de contact avec une personne.
Wakamaru de Mitsubishi, peut également parler, il a un téléphone portable intégré et est branché sur internet via le Wi-fi. Il peut donc appeler les secours si la personne avec qui il est fait un malaise ou une chute.
Il dispose d’une reconnaissance vocale et faciale de ses propriétaires, et peu prendre l’initiative de parler en fonction de ses observations.
Pour finir, Asimo de HONDA, dont le nom est un clin d’oeil au père de la robotique Isaac Asimov.
Asimo est un des robots les plus médiatiques, c’est une véritable vitrine technologique pour la firme japonaise il est par ailleurs considéré comme l’un des robots les plus avancés technologiquement, même si son utilisation nécessite encore le déplacement de plusieurs ingénieurs.
Asimo se destine à différentes tâches allant de l’accueil en entreprise, au coach sportif (comme le robot Taizo le propose déjà) et d’assistance pour séniors jusqu’au maintien à domicile des personnes âgées.
Ces robots de compagnie servent aussi bien à aider qu’à divertir, si bien que la frontière servant à délimiter la robotique d’assistance et celle de confort est extrêmement poreuse. Toutes deux vont souvent de paire et l’on conçoit difficilement une technologie d’aide n’apportant pas un certain confort ou un robot de divertissement n’apportant aucune aide. Cependant il faut reconnaître que ces robots sont encore très lents dans leurs mouvements. De plus leur semblant de conversation nous fait davantage penser à une tentative pour singer l’humain qu’à l’apparition de nouveaux interlocuteurs.
Source : www.gerontechnologie.net
Notons que l’approche affective par rapport aux robots est un phénomène culturel propre à l’Asie et tout particulièrement au Japon, dont les mangas sont peuplés de robots attendrissants depuis des décennies. La religion est également à l’origine de ce phénomène culturel, alors que le bouddhisme et le shintoïsme, autorisent d’accorder une âme à des objets sans vie.
Non seulement leur utilisation est bénéfique pour le psychisme de la personne âgée, l’aidant à lutter contre le sentiment de solitude et d’isolement. Mais en plus leur popularité s’étend à toutes les classes d’âge.
Tous n’ont pas nécessairement la forme d’un animal, certains ne rappellent rien de vivant, mais ils sont déjà très nombreux. Par exemple ApriAttenda et ApriAlpha de Toshiba, l’un accompli des tâches ménagères, le second fait office de nurse. Capables de reconnaître une personne et de la suivre en restant en retrait. Ils peuvent lire le courrier à voix haute et retrouver une personne dans la foule, de reconnaître les voix, recevoir les ordres, surveiller le domicile…
EMIEW de Hitachi est un robot réceptionniste. Pour ses concepteurs les robots bipèdes sont trop lents actuellement pour pouvoir se rendre utile. Ils en ont donc conçu un qui est monté sur roue lui permettant une vitesse de 6km/h.
Ifbot de Busines Design Laboratory, peut soutenir une conversation grâce à une base de donnée de plusieurs milliers de dialogues, il tient compte des émotions dans la voix de son interlocuteur et peut se souvenir des visages. La capacité à dialoguer reste toujours très limité, on peut même difficilement appeler cela du dialogue. Il s’agit de discussions enregistrés, le robot ne fait que donner la réplique, une phrase entendu correspond à une des phrases enregistrées, le robot répond en répétant la phrase suivante du dialogue.
Mamoru de l’IFF research institute, est destiné aux personnes âgées ou souffrants de troubles cognitifs. Grâce à sa caméra à grand angle, il peut rappeler où se trouvent divers objet (clef, télécommande, tasse, livre, etc) et même rappeler à une personne de prendre ses médicaments.
Twendy-one de Tokyo’s elite waseda university, mesure 1,5m et pèse 111 Kg. Il peut se saisir des objets et les apporter. Il peut par exemple ouvrir un frigo pour prendre de la sauce tomate. Il peut aussi aider les personnes à se lever et à sortir du lit. Il dispose aussi de la faculté de parler. Equipé de multiples capteurs, il peut absorber les chocs en cas de contact avec une personne.
Wakamaru de Mitsubishi, peut également parler, il a un téléphone portable intégré et est branché sur internet via le Wi-fi. Il peut donc appeler les secours si la personne avec qui il est fait un malaise ou une chute.
Il dispose d’une reconnaissance vocale et faciale de ses propriétaires, et peu prendre l’initiative de parler en fonction de ses observations.
Pour finir, Asimo de HONDA, dont le nom est un clin d’oeil au père de la robotique Isaac Asimov.
Asimo est un des robots les plus médiatiques, c’est une véritable vitrine technologique pour la firme japonaise il est par ailleurs considéré comme l’un des robots les plus avancés technologiquement, même si son utilisation nécessite encore le déplacement de plusieurs ingénieurs.
Asimo se destine à différentes tâches allant de l’accueil en entreprise, au coach sportif (comme le robot Taizo le propose déjà) et d’assistance pour séniors jusqu’au maintien à domicile des personnes âgées.
Ces robots de compagnie servent aussi bien à aider qu’à divertir, si bien que la frontière servant à délimiter la robotique d’assistance et celle de confort est extrêmement poreuse. Toutes deux vont souvent de paire et l’on conçoit difficilement une technologie d’aide n’apportant pas un certain confort ou un robot de divertissement n’apportant aucune aide. Cependant il faut reconnaître que ces robots sont encore très lents dans leurs mouvements. De plus leur semblant de conversation nous fait davantage penser à une tentative pour singer l’humain qu’à l’apparition de nouveaux interlocuteurs.
Source : www.gerontechnologie.net
La robotique d’aide aux déficiences physiques
Le grand âge engendre moins de pertes cognitives et mnésiques que de pertes physiques.
La masse musculaire s’amoindrit impliquant une diminution des forces du corps. Pour remédier à cela, le Japon a décidé de promouvoir la conception et l’utilisation d’exosquelettes. Ceux-ci sont adaptés pour une utilisation par les personnes souffrantes de déficiences musculaires, ou devant subir un entrainement de réhabilitation physique à titre médical. Il apparait ainsi comme le choix opposé du projet de l’école polytechnique féderale de Lausanne qui a préféré ne pas créer un « robocop », et contrairement au prototype HULC développé en Amérique, il n’est pas prévu à des fins militaires.
HAL (Hybrid Assistive Lymb) a été lancé en 2008 par la société Cyberdyne. Cette combinaison robotique utilise des capteurs placés sur la peau pour détecter les différents mouvements des membres du corps et ainsi multiplier la force de 2 à 10 fois. Alimenté par une batterie d’une autonomie de 2,5 à 5h, cet équipement se vendrait 4.200$ (environ 2.878 euros).
Aujourd’hui HAL a été adapté spécialement pour être utilisé par les personnes âgées. Il est maintenant produit en série et loué à des maisons de repos et hôpitaux. Une démonstration a été organisée dans les rues de tokyo (vidéo ci-après).
Le robot Mobiro d’aide à la mobilité de Toyota a été conçu pour les personnes à mobilité réduite. Il est capable d’atteindre une vitesse de 6 km/h avec une autonomie de 20 km.
L’un de ses avantages est de pouvoir circuler sur des surfaces y compris avec des obstacles sans que la position du passager n’en soit affectée.
Toujours dans le cadre de développement de nouveaux systèmes de transport, Toyota a également mis au point un fauteuil roulant pouvant être contrôlé par la pensée.
L’électroencéphalogramme de l’utilisateur est analysé en quasi-permanence, il suffit donc de penser le mouvement pour que le fauteuil l’exécute, avec un taux de réussite de 95% selon le constructeur.
Source : www.gerontechnologie.net
La masse musculaire s’amoindrit impliquant une diminution des forces du corps. Pour remédier à cela, le Japon a décidé de promouvoir la conception et l’utilisation d’exosquelettes. Ceux-ci sont adaptés pour une utilisation par les personnes souffrantes de déficiences musculaires, ou devant subir un entrainement de réhabilitation physique à titre médical. Il apparait ainsi comme le choix opposé du projet de l’école polytechnique féderale de Lausanne qui a préféré ne pas créer un « robocop », et contrairement au prototype HULC développé en Amérique, il n’est pas prévu à des fins militaires.
HAL (Hybrid Assistive Lymb) a été lancé en 2008 par la société Cyberdyne. Cette combinaison robotique utilise des capteurs placés sur la peau pour détecter les différents mouvements des membres du corps et ainsi multiplier la force de 2 à 10 fois. Alimenté par une batterie d’une autonomie de 2,5 à 5h, cet équipement se vendrait 4.200$ (environ 2.878 euros).
Aujourd’hui HAL a été adapté spécialement pour être utilisé par les personnes âgées. Il est maintenant produit en série et loué à des maisons de repos et hôpitaux. Une démonstration a été organisée dans les rues de tokyo (vidéo ci-après).
Le robot Mobiro d’aide à la mobilité de Toyota a été conçu pour les personnes à mobilité réduite. Il est capable d’atteindre une vitesse de 6 km/h avec une autonomie de 20 km.
L’un de ses avantages est de pouvoir circuler sur des surfaces y compris avec des obstacles sans que la position du passager n’en soit affectée.
Toujours dans le cadre de développement de nouveaux systèmes de transport, Toyota a également mis au point un fauteuil roulant pouvant être contrôlé par la pensée.
L’électroencéphalogramme de l’utilisateur est analysé en quasi-permanence, il suffit donc de penser le mouvement pour que le fauteuil l’exécute, avec un taux de réussite de 95% selon le constructeur.
Source : www.gerontechnologie.net
vendredi 28 octobre 2011
Prospero : Le robot fermier qui va révolutionner l’agriculture
Prospero est un robot en cours de développement qui va permettre de cultiver des champs entier d’une manière autonome. Est ce que cela sera une solution pérenne pour enrayer la crise de nourriture ?
Au fil de l’évolution de l’humanité, l’agriculture a toujours été assisté, que ce soit dans un premier temps avec des animaux, puis des machines. Est ce que les robots fermiers autonomes seront la prochaine évolution de l’agriculture ?
Comme on peut le constater, la production de nourriture croit d’une manière linéaire, tandis que la population humaine croit d’une manière plutôt exponentielle, et tôt ou tard, la demande de nourriture risque d’être supérieure à la production.
Et le point commun de l’agriculture au fil du temps a toujours été l’homme.
C’est donc pour essayer de rendre cette production autonome que Propero a été créé avec 4 phases de développement :
• Phase 1 : Planter des graines.
• Phase 2 : Entretenir la culture.
• Phase 3 : Récolter.
• Phase 4 : Intégrer les 3 phases en un seul robot autonome.
Le robot Propero, n’en ai pour le moment qu’à la phase 1. Ce robot, conçu sur le modèle du robot hexapode Propeller de Parallax, fonctionne en mode essaim, à plusieurs ils couvrent toute une parcelle et discute en eux à l’aide de liaison sans fil.
Chacun scrute le sol pour savoir si une graine n’a pas déjà été planté, puis détermine l’espace optimum pour en planter une à la profondeur encore optimum en fonction de l’état du sol. Il enregistre ensuite précisément cette position afin de pouvoir lui appliquer par la suite (phase 2) différents engrais et insecticide.
Alors, en voyant la vidéo qui suit, on pourrait se croire dans un film de science fiction, et pourtant Prospero fonctionne déjà en mode phase 1.
samedi 22 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
Electronic prosthesis / Auger-Loizeau

Electronic Leaf
A wireless communications device is attached to a branch of a tree whilst in leaf, a magnet an led and a battery are connected to the leaf. When the leaf falls the magnetic switch is triggered and the user is informed by a mobile telephone message that the leaf has fallen. The led is activated so that the user may distinguish the leaf should it lands in a pile or blow away.
This technological intervention between user and the leaf provides a space where the user through contemplating on the demise of the leaf might find pleasure in celebrating other ‘banalities’.
Source: www.auger-loizeau.com
samedi 15 octobre 2011
Breathe
Encore à l’état de concept, Breathe est un système de culture aéroponique d’intérieur de format réduit permettant de cultiver soi même radis, salades et autres plants de basilic. Il ne nécessite que très peu d’entretien puisque le principe même de ce type de culture est de se passer de terre. Une fois branché, l’appareil est à même de gérer l’apport en eau et en nutriments via la racine des plants quelle que soit la saison.
vendredi 14 octobre 2011
L’idée de Maurizio Porfiri et de son équipe est de faire un poisson robot qui guiderait les autres loin de tout danger humain !
Pour le moment, son invention marche basiquement, et l’équipe compte bien l’améliorer ( la batterie ne dure pas longtemps et le robot ne se déplace que sur un plan en 2 dimension).
Source : Engadget
mardi 11 octobre 2011
Les robots (vraiment) intelligents arrivent.
Article du 11 octobre 2011 sur Europe 1
Des scientifiques japonais ont réussi à «éduquer» des robots qui pensent avant d’agir.
Un robot qui ne se limite pas à réaliser des missions prédéfinies mais qui réfléchit à la manière de ré- soudre un problème. Telle est l’incroyable prouesse de scientifiques japonais, qui ont réussi à éduquer de nouveaux robots. Osamu Hasegawa, professeur agrégé à l’Institut de Technologies de Tokyo, a conçu un système qui permet à un robot humanoïde de voir son environnement et de résoudre les pro- blèmes auxquels il est soudain confronté.
«La plupart des robots existants sont capables d’exé- cuter des tâches préprogrammées, mais ils savent peu de choses sur le monde réel où nous, humains, vivons» explique le chercheur. «Donc, notre projet consiste à construire un pont entre les robots et le monde réel afin qu’ils se comportent mieux au contact des hommes», poursuit-il.
Accumuler des connaissances pour s’en resservir
Son robot est doté d’un «réseau neuronal incrémen- tal auto-organisé» (SOINN), une structure qui lui permet d’accumuler et utiliser des connaissances pour en «déduire» la façon de remplir des tâches données dans un contexte particulier.
Le robot est notamment apte à reconnaître des images et des sons et à reproduire des actions en analysant l’environnement qui l’entoure. Exemple : si vous lui enseignez comment tenir un verre et y verser de l’eau, il saura retrouver ces objets et re- produire cette action dans diverses circonstances, en reconnaissant les objets en question posés au milieu d’autres et en adaptant sa gestuelle au monde qui l’entoure, tout en vérifiant lui-même à chaque étape les résultats de ses actions.
Ce robot, capable de penser avant d’agir, apprend en demandant de l’aide chaque fois qu’il se trouve face à une tâche qui dépasse ses capacités. Après l’apprentissage des nouvelles connaissances re- quises, le robot peut les réutiliser à d’autres fins si nécessaire, ce qui exige là encore réflexion pour juger quelle compétence peut être utile en fonction du problème rencontré.
Savoir se concentrer et surfer sur l’Internet
Comme les humains, le système peut également faire fi du «bruit» ou des informations insignifiantes qui pourraient confondre les autres robots. Le robot sait trier les informations entre celles dignes d’intérêt et celles qui polluent. Autre innovation, le robot est capable de surfer sur Internet pour emmagasiner de nouvelles in- formations. «Nous pourrions demander à un robot de mettre la sauce à sushi sur la table du dîner. Il pourrait dès lors lancer directement une requête d’image de bouteilles de sauce à sushi sur l’inter- net, identifier l’objet et le trouver dans la cuisine», détaille le professeur.
La progression constante des technologies robo- tiques pose toutefois des problèmes d’ordre éthique, reconnaît le scientifique. Selon lui, il nous faut ré- fléchir aux tâches demandées à ces robots «intelli- gents» afin d’éviter que leurs actions ne se retour- nent contre les humains qui les ont créés, comme dans le film «2001: l’Odyssée de l’espace», insiste Osamu Hasegawa.
Source : Reuters
mardi 4 octobre 2011
Plantes nomades
Ce robot nommé Plantas Nomadas a été réalisé par l’artiste mexicain Gilberto Esparza, son objectif : démontrer que l’environnement peut être restauré plutôt que d’être détruit, et cela en toute autonomie.
Un robot écolo totalement autonome grâce à des panneaux solaire et aux bactéries qu’il ingurgite en se promenant dans les rivières et étangs pollués. En effet, grâce à un processus de pile à combustible microbienne, les éléments contenus dans l’eau sont décomposés et transformés en énergie qui alimente ensuite les batteries du robot. L’excédent est ensuite utilisé pour nourrir les plantes qui sont sur sont dos. Un robot infatigable grâce à la pollution…
Source : Plantas Nomadas via Blogbestofrobots
Knock Clock
Knock Clock is a fun little 48-hour project by Gijs Huisman, Giorgio Uboldi, Michael-Owen Liston.
Source : Adafruit Industries
Benjamin Grosser : Interactive Robotic Painting Machine
The 'interactive robotic painting machine' by american artist benjamin grosser creates paintings
in response to its aural environment, in a project that investigates the intersections of technology,
consciousness, art, and interaction in today's increasingly technologically mediated society.
during a performance, sound is captured via a microphone and subjected to fourier analysis to be broken down
into useful data for the machine. this information is fed into a genetic algorithm that makes decisions about the painting process,
altering the robot's behaviour in realtime. the functional building blocks of the project are painting 'gestures',
broken down into data such as the amount of pressure to be used in a brush stroke to the amount of paint to add to the brush.
three networked computers manage the painting system the first runs the central control software, written in python,
that begins each painting with a randomly selected set of painting gestures and takes audio data as input
over the course of the painting. a second manages the brush camera and projection, and performs the audio analysis
whose data is sent as input to the first machine. the third computer manipulates the robot itself,
accepting movement commands from the control system and activating stepper motors correspondingly.
the genetic decision-making algorithm behind 'interactive robotic painting machine' means that the painting
is not a direct mapping of what it hears, and that in fact in the presence of the same sound,
would likely create two similar but not identical works.
Source : Benjamin Grosser via Designboom
vendredi 19 août 2011
Strandbeesten (Theo Jansen)
Theo Jansen est un artiste sculpteur néerlandais du courant de l'art cinétique, qui se base sur l'art du mouvement que ce soit à travers des œuvres mobiles ou des illusions d'optiques.
Ses œuvres sont notamment caractérisées par des sortes d’insectes géants réalisés avec des tubes en plastique, se mouvant grâce à la force du vent
La particularité de son travail est de s'inspirer de la théorie de l'évolution génétique (sélection + reproduction (avec variantes aléatoires) du plus performant) pour guider l'évolution du design de ses sculptures mobiles quasi-autonomes (qu'il nomme "créatures"). La finalité de son travail de recherche semble plus orienté vers des finalités pratiques qu'esthétiques, on peut donc aussi le classer dans la catégorie des ingénieurs/inventeurs.
Sources Strandbeest + Wikipedia
MTRAN3 Modular Robot
Comment, avec un simple module répété à la demande, il est possible de concevoir des ensembles à vocation diverses.
Chaque module dispose d’une autonomie suffisante et ses propres capteurs.
4 leg Wide To Snake M-TRAN II Robot par Tweepy
Source National Institute of Advance Industiral Science and Technology (AIST)
BigDog
BigDog est un robot quadrupède à l'allure de chien créé en 2005 par la société américaine Boston Dynamics. Foster-Miller, le Jet Propulsion Laboratory et la Harvard University Concord Field Station ont également participé à sa création1. Il a été financé par la DARPA, l'agence de recherche du département de la Défense des États-Unis.
BigDog est une sorte de mulet destiné à accompagner les soldats en leur transportant du matériel dans des terrains trop irréguliers pour les véhicules. Il peut également mener des opérations d'observation. Il utilise quatre pattes qui lui permettent de se mouvoir sur un sol impraticable pour des engins ou robots avec des roues. Il mesure 91 cm de long pour 76 cm de haut et pèse 110 kg soit la taille d'une petite mule. Il est capable de traverser un terrain difficile à 6,4 km/h, de porter un chargement de 150 kg et de grimper des pentes de 35°.
Une vidéo diffusée par Boston Dynamics en mars 2008 montre un BigDog capable de se mouvoir dans des terrains enneigés ou verglacés et de se rétablir après avoir été violemment poussé sur le côté.
Son déplacement est contrôlé par un ordinateur embarqué qui reçoit des informations de multiples capteurs de l'engin. La navigation et l'équilibre sont aussi gérés par cet ordinateur.
Sources Wikipedia + Boston Dynamics
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